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En visite à Pepinster et Chaudfontaine

Le Premier ministre Alexander De Croo s’est une nouvelle fois rendu à Pepinster et à Chaudfontaine aujourd'hui. Il voulait constater par lui-même comment la vie reprend son cours petit à petit dans la vallée de la Vesdre.

Le 14 juillet 2021, notre pays a été frappé par de graves inondations, touchant particulièrement la région autour de la vallée de la Vesdre. Des villages ont été dévastés, des maisons se sont effondrées. Cette catastrophe climatique a coûté la vie à des dizaines de personnes. Quelques jours après le désastre, le Premier ministre s'était rendu sur place pour soutenir les habitants et constater par lui-même les dégâts. Le gouvernement fédéral avait accordé un prêt de 1,2 milliard d'euros à la Région wallonne pour la reconstruction après les inondations.

Résilience, entraide, solidarité

L’eau a tout emporté sur son passage, semant perte et désolation mais la résilience, l’entraide et la solidarité entre les gens ont été décuplés. Hier, le Premier ministre a rendu visite aux victimes des inondations afin discuter dans un climat désormais apaisé avec elles.

Il s’est rendu chez Florence, une pharmacienne de Chaudfontaine, qui a repris son travail dans son officine après avoir dû longtemps livrer les médicaments à domicile et vivre dans un container. Le directeur du Château des Thermes à Chaudfontaine a expliqué avec fierté avoir pu rouvrir les portes de son établissement il y a un mois et demi, après les énormes dégâts subis. Quant aux glaciers de la Maison Pirnay, Junior et Violette, ils ont repris du service avec le beau temps.

Le Premier ministre a également visité la chocolaterie Galler. Les ateliers de Vaux-sous-Chèvremont, près de Chaudfontaine, complètement détruits par les inondations de l'été dernier, viennent de rouvrir en fanfare. 

Alexander De Croo, Premier ministre : « Les gens ont retrouvé le sourire. Ils ont retrouvé un toit. Les magasins ont rouvert. Rien ne sera plus jamais pareil, mais la vie reprend son cours petit à petit. Les traces et les stigmates de l'année dernière n'ont pas tous disparu. Certains ne s’effaceront peut-être jamais. Mais le travail abattu est immense. Chacun s’est démené pour réparer et reconstruire, certains sont encore à la tâche. Leurs parcours semés d’embûches et de découragement m’ont touché. Mais, hier, j’ai vu tant d’énergie positive. Et, comme les habitants de la vallée de la Vesdre, je retiens cette solidarité inouïe qui s’est exprimée après les inondations. Même s'il reste beaucoup à faire, la mobilisation de chacun fait chaud au cœur. On peut déplacer des montagnes quand on ouvre son cœur et quand on se serre les coudes. La solidarité ne connait ni langue ni frontière. »